[vc_row][vc_column icons_position=”left”][vc_column_text]Planteur d’algue et pêcheur au petit village Vezo de Sarodrano, Gaston Fort-Dauphin, 50 ans, n’avait pas prévu de devenir algoculteur à ses débuts dans la vie active. « Je suis né chasseur-pêcheur, c’est comme un père pour moi. Ensuite j’ai découvert l’algoculture et ça a été une véritable opportunité pour mon avenir et celle de ma famille. » Son histoire est un témoignage du succès du modèle économique d’Ocean Farmers, une référence en entrepreneuriat inclusif.

« M’investir dans les algues a complètement changé ma vie. » Gaston Fort-Dauphin, algoculteur à Sarodrano, Tuléar.

Devenu très tôt chef de famille, il est un des huit premiers fermiers d’algues de son village. D’un naturel modeste et discret, Gaston Fort-Dauphin a inspiré toute une génération de villageois. D’après ses témoignages, il a commencé dans la difficulté, comme la plupart des jeunes Malgaches, dans ses premiers pas dans la vie active. Et accumulant des efforts, « grâce aux algues, j’ai pu construire une maison en dur et tous mes enfants étudient. » déclare-t-il fièrement.

L’épopée d’une vie

Les villageois Vezo descendent d’authentiques autochtones. Ces nomades de la mer, dont certains subsistent encore aujourd’hui, vivent exclusivement de la pêche. Ressource devenue trop aléatoire et irrégulière, ces habitants doivent trouver des alternatives pour vivre décemment. Étudier et avoir une maison sont alors un luxe. Gaston Fort-Dauphin lui, a dû arrêter ses études et subvenir très tôt aux besoins de sa famille, après une grave maladie de son père. Garçon jeune et chétif, il est alors devenu serveur dans un restaurant en ville et resté pêcheur à ses heures perdues…

Quelques années plus tard, il entendit parler de l’algoculture, un travail exigeant, mais qui en vaut la peine. « Les revenus de la pêche sont très aléatoires et dépendent du bon vouloir de la mer. » explique-t-il. « Les algues par contre m’ont permis de percevoir directement le fruit de mes efforts. Mes revenus sont réguliers, j’ai pu économiser de l’argent et construire une maison. Ça a complètement changé ma vie !»

Le succès de Gaston Fort-Dauphin a incité beaucoup d’autres villageois à suivre ses pas.

Aujourd’hui, le jeune homme chétif jadis est un aîné très respecté dans son village. Son succès a incité beaucoup à suivre son exemple et Sarodrano compte désormais plus de 160 algoculteurs. Chacun peut produire entre 1.000 et 3.500 kg d’algues par an. Fort de son expérience, Gaston Fort-Dauphin est président du comité algues du village. « Mon rôle est d’organiser et de suivre les activités de chaque fermier pour que personne n’empiète sur l’autre. Ils ont toujours besoin de conseils. » Pêcheurs Vezo dans l’âme, « ils ont un avenir économique sûr tout en restant pêcheurs s’ils le veulent. »

Nomades Vezo dans l’âme, les villageois de Sarodrano peuvent rester pêcheurs tout en travaillant dans l’algoculture.

Le discret mais charismatique fermier et, maintenant grand-père, a grandement participé à l’essor économique du petit village de Sarodrano. Travaillant étroitement avec les techniciens d’Ocean Farmers, le site est devenu un des socles producteur d’algues de la société fermière. Cette dernière, grâce à son modèle économique inclusif assure un développement à long terme et durable pour tous les villages avec qui elle collabore. « Ocean Farmers nous a permis d’obtenir un prix vraiment rentable pour les algues. Aux endroits où il n’y avait que des cases en chaume, aujourd’hui il y a de bonnes maisons » témoigne Gaston Fort-Dauphin. « En tant qu’aîné, je veux inciter tous les jeunes des côtes à suivre mes pas, croyez-moi, ça en vaut la peine ! »

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Océan Farmers, pour un modèle mutli-inclusif

« Notre modèle économique est le plus qui fait notre particularité. On a fait en sorte qu’il profite à un maximum de gens et surtout les villageois. » explique Thomas Picart, Directeur des Opérations chez Ocean Farmers, filiale de COPEFRITO. Nommant ce modèle : aquaculture villageoise contractuelle à gouvernance relationnelle, la filiale regroupe l’algoculture et l’holothuriculture.

Dans cette optique, l’aquaculture est directement pratiquée par les villageois habitant des petites bourgades côtières comme celui de Sarodrano. Connu pour ses dunes de sable blanc, ce village abrite encore des descendants et des authentiques Vezo. Pêcheurs nomades, les ressources se raréfient et la pauvreté pèse sur l’économie locale.[/vc_column_text][vc_column_text css=”.vc_custom_1621517071114{background-color: #f3f0e8 !important;}”]

Ocean Farmers harvesting seaweed farming ToliaraThomas Picart, Directeur des Opérations chez Ocean Farmers,
n’hésite pas à travailler sur le terrain pour se rapprocher des fermiers.

L’aquaculture est alors l’alternative idéale pour un complément de revenu ponctuel en dehors de la pêche traditionnelle. Ces habitants peuvent contracter avec Ocean Farmers afin de fixer les rôles et les responsabilités de chacun. La société s’engage à fournir gratuitement le matériel et à encadrer via des techniciens de proximité. Ensuite, l’intégralité des productions des fermiers est achetée, par ce même engagement par l’entreprise, à prix fixe et garanti.

En contrepartie, le fermier doit assurer un minimum d’implication et respecter les bonnes pratiques de culture, enseignées par Ocean Farmers. Leur méthode vise un maximum de productivité et un minimum d’empreintes néfastes sur l’écosystème marin. Le modèle est ainsi une réponse à la pauvreté et la pression sur les ressources naturelles. Les pêcheurs respectent les périodes de fermeture biologique et les réserves marines. Le contrat pense également au bien-être social et engage les fermiers à ne pas emmener leurs enfants sur les zones de culture les jours d’école et/ou à ne pas faire travailler des enfants de moins de 15 ans.

Grâce à son système, Ocean Farmers produit 1.550 tonnes d’algues sèches par an en travaillant avec un total de 2.000 fermiers d’algues. Chaque algoculteur s’occupe de 167 lignes de cultures en moyenne. Quant à l’holothuriculture, l’entreprise achète aux fermiers 137.768 individus adultes en collaborant avec 226 fermes villageoises, sur des enclos de 36,4 ha. Une production de 2.450 kg de trépangs secs est ensuite exportée.[/vc_column_text][ultimate_spacer height=”20″][vc_single_image image=”37466″ img_size=”full” alignment=”center”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column icons_position=”left”][ultimate_spacer height=”10″][vc_column_text]

Sources :
Ocean Farmers
GAPCM
Banque Mondiale
Mesupres
https://longovezo.com/culture-malgache/vezo
http://www.tresorpublic.mg/?p=30971

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